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Potins du Mont Lingmeng est une collection de livres vendue par Jifang, au Port de Liyue.

Tome I[]

Potins du Mont Lingmeng (1)

Un livre sur le folklore local et les ballades du Vallon Chenyu. Il contient de nombreuses légendes pittoresques farfelues.

La légende raconte que dans les profondeurs des montagnes du Vallon Chenyu, où prospèrent les lotus d'eau et les lotus de jade, lorsque la pluie tombe et que le brouillard s'accumule à l'aube et au crépuscule, des ombres menaçantes émergent parfois du passé.
Selon les anciens du village, les habitants du Mont Lingmeng adoraient autrefois de nombreux êtres surnaturels, marchant aux côtés des aînés spirituels des fées, des oiseaux et des bêtes dans la montagne sauvage. Mais dans cette guerre chaotique et bouleversante d'il y a mille ans, ces divinités, fées et anciens habitants ont tous disparu. Malgré cela, les montagnes, sentimentales, ont conservé les souvenirs qui résonnent dans les lignes énergétiques. Et ils réapparaissent ainsi parfois à plusieurs reprises à l'aube ou à la tombée de la nuit, lorsque le brouillard et la pluie recouvrent la terre.
Parfois, les cueilleurs d'herbes et les artisans de jade se perdent dans ce brouillard et rencontrent ces ombres solitaires. Comme le disent les anciens du village, une rencontre avec les anciens esprits déchus est souvent un mauvais présage, le signe d'une catastrophe inattendue. Les lignes énergétiques, s'étant progressivement accumulées jusqu'à devenir des tumeurs, font resurgir ces anciens regrets et malheurs dans le monde actuel, et c'est pourquoi il y a du brouillard et de la pluie en permanence. Et c'est aussi pour cette raison que le peuple des montages évite les deux comme la peste, de peur d'être retenu spirituellement par ces peines anciennes.
Malgré ça, dès que le Souverain de la Roche a accompli son grand exploit de pacification de la terre et de la mer, des géomètres du Port de Liyue se sont précipités dans le brouillard et la pluie, perturbant ces rêves d'antan... Mais c'est une autre histoire.

Tome II[]

Potins du Mont Lingmeng (2)

Un livre sur le folklore local et les ballades du Vallon Chenyu. Il contient de nombreuses légendes pittoresques farfelues.

Dans les jours qui ont suivi le retour de la paix dans les montagnes et les forêts grâce au Souverain de la Roche, un marin est entré dans les ruisseaux entrecroisés sous la montagne et s'est perdu dans le brouillard humide du crépuscule. Sur un radeau de bambou, cette personne a croisé des algues qui brillaient d'un bleu et d'un violet pâles, a croisé des arbres et des buissons ornés de fleurs qui tombaient et a suivi des oiseaux azur jamais vus auparavant, même dans les rêves, avant d'entrer dans la grotte du sommeil.
À travers la lueur du jade et la lumière fantomatique des champignons, le marin regardait avec des yeux fascinés les habitants d'autrefois. Ils formaient un véritable défilé de fantômes des montagnes, vêtus d'anciennes robes de coton, et les ourlets de leurs vêtements étaient ornés de plantes parfumées sans nom et de jade aussi clair que la lumière jouant sur l'eau. Alignés debout au bord d'un bassin profond, ils ont chanté une chanson que le marin n'avait jamais entendue auparavant :
« Comme ma méchanceté se cache seule dans la lumière mourante du jour ! Comme le vent haineux supporte la pluie, comme le brouillard profond se voile ! »
« Il ne reste plus qu'un seigneur solitaire pleurant les années perdues. Hélas, vous arrivez trop tard. »
La chanson était triste et calme, teintée d'un ressentiment apparent. Le marin regarda attentivement les silhouettes brillant à peine dans la grotte, et voilà qu'une par une, elles enlevèrent tout le jade qu'elles portaient pour le jeter dans le bassin noirâtre, comme si elles n'avaient pas remarqué la présence d'un visiteur. Ressentant un sentiment croissant de tristesse et d'anxiété, le marin se dépêcha de rentrer au Village de Qiaoying, mais sans oublier de se laisser des indices pour être sûr de retrouver le chemin.
Plus tard, le Pavillon Yuehai aurait envoyé des géomètres pour tenter de retrouver d'éventuelles colonies mystérieuses, et certains disent également que les Millelithes ont autrefois déployé des troupes dans les montagnes profondes pour rechercher des cachettes de nature illicite, mais sans succès. Lorsque Lan Jing, le célèbre médecin du Port Yilong, était encore jeune, il s'aventura dans le Mont Lingmeng pour explorer la grotte légendaire et mystérieuse à la recherche d'anciennes écritures. Mais après son retour, il n'en parlera plus jamais. Ce n'est qu'après son décès que sa famille a trouvé une pierre à encre dans ses effets personnels. La légende raconte qu'elle était de la même couleur que les eaux claires et brillantes comme les cieux, malheureusement, avec la mort du docteur, les origines de cette pierre à encre ne pouvaient plus être vérifiées. Bien plus tard, les descendants de ce célèbre médecin feront faillite en raison d'une mauvaise gestion de leur activité de transport maritime, et c'est ainsi que cette pierre à encre a été perdue dans les méandres de l'humanité, sans que l'on sache où elle est passée ensuite.

Tome III[]

Potins du Mont Lingmeng (3)

Un livre sur le folklore local et les ballades du Vallon Chenyu. Il contient de nombreuses légendes pittoresques farfelues.

Il y a des chansons dans le Vallon Chenyu qui, depuis des temps immémoriaux, racontent l'histoire d'un ancien esprit divin qui vivait autrefois dans une grotte secrète. On dit qu'elle portait une robe de jade ensanglanté, et se reposait sur le chariot lunaire en ruine depuis longtemps avant de sombrer dans les profondeurs insondables d'un lac sombre. Il y a bien longtemps, elle régnait sur le Vallon Chenyu, dirigeant les oiseaux, les animaux et les esprits de la nature. Elle contrôlait même le cours de la rivière Bishui. Elle était la gardienne de l'équilibre entre l'homme et la nature. Mais ce sont de vieilles légendes. On raconte que, par entêtement aveugle, elle a déclenché une guerre, a été vaincue, puis bannie et plongée dans un profond sommeil. Bien que cet événement soit mentionné dans les récits des locaux comme dans celui des visiteurs, il est impossible de savoir ce qui s'est réellement passé.
Le seul facteur corroborant est cette chanson de lamentation que les habitants du Vallon Chenyu chantaient autrefois :
« J'aimerais vous offrir ces herbes. Mais qui les a mises sur ce banc de sable au milieu des eaux ? »
« Où flottent les bannières divines ? Le chariot est oublié dans la forêt de bambous. »
« Comme les lamentations de Xuanwen, qui pense près de l'étang sombre. »
Les fiers descendants du peuple des montagnes se souviennent-ils et commémorent-ils encore leur divinité perdue ? Les récits les plus précis ont été érodés par le temps qui passe, désormais à peine décelables dans les chansons, comme le jade vert sous la surface d'un ruisseau. Alors, peut-être, tout comme un batelier égaré en a un jour fait l'expérience, on pourrait encore entendre un cœur ancien battre, son sang de jade pomper, résonner dans ces profondeurs illimitées.

Historique[]