Coquille des rêves opulents est un set d'artéfacts de rareté 4 et 5 étoiles.
Histoire[]
Période de floraison
Un petit ornement doré à six pétales qui ne se faneront jamais. Il symbolise la fugacité des gloires mortelles.
Ce qu'il vit dans son rêve était un fantôme dansant sur la musique au clair de lune,
tout comme le jeune homme dans un passé lointain, qui ressemblait à une feuille de papier vierge,
à la manière d'un personnage pur mais fragile,
émergeant une fois le ressentiment et la souffrance dissipés.
Le vagabond ne savait pas qu'il pouvait rêver,
pensant qu'il s'agissait d'une ruse des chercheurs,
ou peut-être était-ce la façon dont son ancien cœur se défendait en vain.
« Tu avais le « cœur » dont tu rêvais tant,
mais ce n'était qu'un objet de mensonge et de tromperie.
Maintenant, tu vas enfin obtenir ce qui t'appartient.
Et ce corps factice peut enfin aspirer à régner sur ce monde.
Pourtant, ce n'est qu'un rêve éphémère de gloire.
Et tout s'évanouira un jour au milieu des soupirs d'une terre souffrante... »
Était-ce le « lui » du passé qui disait cela ? Ou bien celui du futur ?
Le vagabond s'en fichait, car lorsqu'il s'éveilla,
ce n'était pas lui, mais cet avenir éthéré qui allait disparaître.
Plume d'opulence
Un objet en forme de plume, trouvé dans un hall isolé. La compassion de son créateur a conduit à le laisser dans ce manoir avec un corps endormi.
L'excentrique qui erre depuis longtemps n'y pense plus
mais quand il ferme les yeux, il peut encore voir les nuits au clair de lune sur Tatarasuna et les flammes de la fournaise brûlante.
Le jeune assistant bienveillant dit :
« Cet ornement doré est une preuve d'identité accordée par la Shogun toute-puissante,
mais quand vous parcourrez le monde, gardez bien à l'esprit
de ne jamais révéler votre identité à personne. »
L'inspecteur intraitable dit :
« Cet ornement est peut-être une preuve d'identité accordée par la Shogun toute-puissante,
mais vous n'êtes ni homme, ni machine.
Il n'y a donc qu'une façon de traiter avec vous. Ne m'en veuillez pas ! »
Le vagabond qui est parti hier dans la poussière n'y pense plus,
mais quand il se bouche les oreilles, il peut encore entendre les vents sauvages qui ont rugi cette année-là.
Une paire d'yeux pleine d'expectative dit :
« Cet ornement doré est une preuve d'identité accordée par la Shogun toute-puissante,
ça pourra sûrement sauver le monde. »
La prêtresse intelligente dit :
« Cet ornement doré est une preuve d'identité accordée par la Shogun toute-puissante,
et elle ne vous abandonnera pas.
Quant à moi, je ferai de mon mieux pour envoyer chercher de l'aide au plus vite… »
… Mais la plume dorée finit couverte de poussière,
et toutes les histoires furent incinérées dans les flammes karmiques jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien.
Chant de vie
À Inazuma, il s'agit d'un petit objet venu d'outre-mer. Le cœur de ce mécanisme a été retiré, et ses aiguilles ne tournent plus.
Il était destiné à l'origine à abriter un « cœur »,
mais il versait des larmes dans ses rêves.
Sa créatrice se rendit compte
qu'il était trop fragile, que ce soit en tant qu'humain ou en tant qu'outil.
Cependant, elle ne voulait pas le détruire, et prolongea son sommeil.
Dans ses dernières créations, elle laisserait de côté l'utilisation d'un tel cœur.
Peu de temps après, cette « preuve » la plus noble et la plus prestigieuse qui soit n'eut plus de foyer,
et elle fut envoyée au grand sanctuaire du Mont Yougou.
Plus tard, la merveilleuse marionnette se réveilla et commença ses pérégrinations.
Il observa plus d'un cœur :
les bons, les droits, les forts, les doux…
La marionnette, elle aussi, désirait un cœur.
Plus tard, la jolie marionnette obtint enfin ce « cœur ».
C'était, après tout, sa raison d'être, la raison même de son existence.
Et pourtant, ce n'était pas ce que la marionnette voulait au fond,
car elle n'avait jamais eu la moindre faveur,
mais représentait plutôt un sacrifice débordant d'égoïsme, d'hypocrisie, de ruse et de malveillance,
le tout sous couvert d'une apparente amabilité.
Le bien et le mal ne sont que l'écho du chant des êtres sensibles, inutiles et bruyants.
Mais si j'arrachais ce « cœur »,
je ne ressentirais plus rien…
Calebasse d'éveil
Une gourde qui a été ornée de poudre d'or et de peinture noire. Sa couleur d'origine n'est plus discernable, mais son utilisation principale semble être comme accessoire de représentation.
Amenoma, Futsu, Isshin, Hyakume, Senju…
C'étaient autrefois les cinq branches du Raiden Gokaden.
Mais aujourd'hui, seul Amenoma maintient encore sa ligne de succession,
alors que la lignée Isshin peut à peine être considérée comme ayant des descendants.
Aux yeux du peuple, ce n'est que le résultat naturel des ravages du temps.
Ils n'ont jamais soupçonné une seule fois qu'une disgrâce aussi soudaine pouvait cacher derrière elle un mystère.
Le vagabond ne l'admettrait jamais.
Il n'admettrait jamais qu'il avait fait cela comme un acte de vengeance contre le forgeron.
Il ne mentionnerait jamais non plus la vérité…
Qu'il avait abandonné à moitié ses projets parce qu'ils étaient soudainement devenus ennuyeux.
Il dirait seulement, sur ce ton de voix qu'il avait appris d'un certain chercheur :
« C'était juste une petite expérience sur la nature humaine. »
Dans le théâtre traditionnel d'Inazuma, il y a un certain personnage connu sous le nom de « Kunikuzushi ».
De tels personnages sont souvent des comploteurs et des usurpateurs de nations.
Au terme de ses pérégrinations, il choisit ce nom de son plein gré.
Et quant au nom qu'il avait utilisé autrefois, même lui ne s'en souvenait plus.
C'est une norme dans le théâtre traditionnel d'Inazuma de joindre les noms des trois actes d'une pièce pour former le nom de la pièce elle-même.
Par exemple, « Sumirezome », « Sangetsu » et « Kogetsukan » se rejoignent,
formant ainsi la pièce « Sumirezome Sangetsu Kogetsukan ».
Peut-être qu'un jour viendra où les aventures de ce corps et ses expériences
deviendront des contes à transmettre par les mortels, des souvenirs lointains qui traversent les lignes énergétiques.
Mais pour l'instant, ses trois actes sont toujours en cours…
Chapeau squelettique
Un chapeau qui protégeait autrefois un vagabond du soleil et de la pluie. C'est finalement devenu un outil pratique avec lequel les visages peuvent être cachés et les expressions obscurcies.
« Où vas-tu, vagabond ? »
Le jeune errant s'arrêta en entendant ce cri d'enfant.
C'était l'enfant d'un artisan de Tatarasuna, et même s'il était malade, ses yeux étaient encore clairs.
Le jeune dit à l'enfant qu'il se rendait à la Cité d'Inazuma.
« Mais il pleut très fort. On dit que les gens qui partent ne reviennent pas ! »
L'adolescent ouvrit la bouche plusieurs fois sans en sortir un mot… Pour enfin esquisser un sourire en direction de l'enfant.
La prochaine fois qu'il mit les pieds sur l'île, l'enfant avait disparu.
« Où vas-tu, Inazumien ? Ce bateau n'est pas pour toi ! »
Le jeune vagabond avait été arrêté au port par un batelier.
Mais avant qu'il n'eut le temps de dégainer sa lame, un homme l'en avait empêché.
L'homme dit au marin que le jeune étranger était avec lui.
« Ah, alors c'est votre invité, monsieur ? Toutes mes excuses. »
L'homme tendit au garçon un manteau pour qu'il se réchauffe, mais le jeune secoua la tête.
Il n'avait pas besoin de telles choses, il voulait seulement savoir ce qui l'attendait au cours de ce long voyage.
« Maître Exécuteur. Où allez-vous ? »
Le jeune, qui détestait par-dessus tout les humains bavards, envoya une gifle d'un revers de main à son subordonné.
Mais il aimait aussi contempler l'expression de terreur et d'impuissance se muer sur son visage,
et c'était peut-être précisément pour cette raison qu'il avait gardé ce subalterne imbécile.
Il dit à la silhouette rampante et tremblante qu'il se dirigeait vers l'est, à Mondstadt.
« Je comprends ! Je fais appeler vos gardes du corps tout de suite ! »
Il n'avait nul besoin de gardes, bien entendu, mais il avait encore plus la flemme d'échanger des paroles avec un crétin.
Enfilant son chapeau de vagabond, il se dirigea seul vers l'est.
« Enfant, où vas-tu ? »
Sur la route du retour, le jeune fut arrêté au bord d'un chemin par une vieille femme.
Il lui dit qu'il allait vers l'ouest.
« L'Île de Yashiori ? Qu'est-ce que tu as à faire là-bas ? »
Elle avait prononcé ces paroles sans même y réfléchir, sachant seulement que les choses n'avaient pas été calmes ces derniers temps.
Le jeune la remercia de son inquiétude avec un sourire sérieux et lui dit qu'il avait un rendez-vous.
Alors que le bateau approchait progressivement du rivage, une dame en costume étranger pouvait être aperçue debout près du rivage.
Elle jeta de loin une petite sphère de cristal au jeune.
L'attrapant avec aisance, il la souleva jusqu'au soleil mourant et ensanglanté.
Notes[]
- La quantité de cumuls est affichée sur le personnage à chaque fois qu'il gagne ou qu'il perd des cumuls et qu'il est déployé.
- Le nombre de cumuls ne sera pas perdu si le personnage n'est pas déployé, il obtiendra un cumul toutes les 3 s jusqu'à atteindre le nombre de 4 cumuls.